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23 mars 2021

L’impact des crises sur le transport de marchandises

L’impact des crises sur le transport de marchandises

La crise financière de 2008 a lourdement pesé sur les échanges mondiaux. Qu’en est-il de la crise sanitaire de 2020 ? Comment aborder les crises futures afin de minimiser leur impact ? Après un portrait rapide de la situation logistique actuelle, nous proposons quelques idées pour minimiser voire tirer parti de l’impact des crises sur le transport de marchandises.

2020 a été une année unique avec une crise sanitaire mondiale qui a frappé la planète dans un contexte de tensions géopolitiques. Les impacts économiques liés au COVID-19 sont majeurs en termes d’échanges internationaux pour le transport de marchandises, et pour la première fois, la majorité d’entre nous a connu des fermetures de frontières ou des confinements de population.

Au niveau du transport de marchandises à l’international, des impacts importants sur la disponibilité de containers en partance ont été constatés, avec des répercussions sur les délais d’acheminement mais aussi, inévitablement, sur les tarifs FOB (Free on Board) et FRET qui, dans certains cas, ont doublé.

LA CHAINE LOGISTIQUE : COMPLEXE, COMPETITIVE, MAIS FRAGILE

Dans un monde en perpétuel mouvement, les échanges internationaux se multiplient depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Depuis les années 1980, nous parlons de mondialisation avec une progression rapide des échanges de biens, de services et de mouvement de capitaux  au plan international. La croissance logistique est même supérieure à celle de la production mondiale. Pour faire face à cette demande croissante, le secteur du transport s’est organisé. Grâce à une diversification des composants des produits, le transport est principalement assuré aujourd’hui par les voies maritimes à 70% en volume, par voies routières à 18%, par les réseaux ferroviaires à 9%, par les canaux à 2% et par les airs à seulement 0,25% alors que ce dernier mode de transport représente environ 35% de la valeur transportée totale.

Le marché du transport international pourrait tripler en volume d’ici 2050 selon l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique). Voir l’étude 2019 – (https://www.itf-oecd.org/). Les chaînes de création de valeur ont accompagné ce mouvement en recherchant toujours plus d’efficacité. Les flux entrants doivent arriver à l’heure près et en juste quantité (OTIF=on time in full), tout en respectant le niveau de qualité souhaité. Les flux sortant des usines de production subissent le même traitement, doivent partir et arriver à l’heure, générer des faibles rejets de CO2, le tout à des tarifs favorisant les ventes. Le secteur du transport de marchandises est donc devenu extrêmement compétitif, néanmoins hétérogène et segmenté et requérant une gestion complexe. Face à toutes ces pressions, le secteur s’est transformé, le transport multimodal s’est fortement développé et intégré depuis les années 1960. Il permet de répondre de mieux en mieux aux nombreuses problématiques de rentabilité de la « supply chain ».

Cette course à la performance rend toutefois le secteur fragile. L’intensité et la tension du marché en font un secteur soumis aux aléas des crises extérieures et intérieures non maîtrisées. Il devient complexe de trouver le bon équilibre entre flexibilité (service, ponctualité, organisation, traçabilité, etc.), durabilité et coûts.

 

LES CRISES ET LEURS IMPACTS SUR LA LOGISTIQUE

En 2008, pendant et même après la crise financière, les échanges de biens ont subi un fort ralentissement. Les crises politiques telles que celle des gilets jaunes en France a eu un impact direct sur le transport domestique routier mais aussi sur les flux européens.

La crise sanitaire de 2020 a directement entrainé  une baisse de la production de denrées et de biens avec un nombre important de faillites, de reconversions momentanées ou de relocalisations. Le secteur logistique en particulier a souffert profondément et a dû s’adapter. Un second impact dans la crise sanitaire de 2020 est d’ordre psychologique : cette crise a été unique par son ampleur, sa durée et les privations subies. Même si les états subventionnent la reprise, les industriels choqués par cette crise importante privilégieront des investissements prudents en 2021 et la relance sera lente. Le secteur du transport en sera directement impacté.

 

DEUX ÉLÉMENTS CLÉS D’UNE STRATÉGIE LOGISTIQUE EN PERIODE DE CRISE

Les crises se succèdent, de nature et d’intensités différentes : la conjonction des tensions économiques, géopolitiques, écologiques en augmentent l’occurrence et la criticité. Il est donc primordial de se préparer et de prendre en compte la plupart des éléments de la chaîne de valeur du transport de marchandises pour se démarquer. La logistique en est un maillon majeur.

1 – LES CHOIX LOGISTIQUES

Chaque société possède sa propre gestion des flux logistiques ; rappelons rapidement les fondamentaux de cette organisation qu’il faut peut-être adapter en période de crise.

La logistique à « flux tiré » consiste à déclencher la production uniquement à la commande du client. Il s’agit donc d’attendre la demande réelle du client pour démarrer l’approvisionnement et la fabrication des produits. Cela permet une flexibilité extrême et une réduction directe des coûts de production. Cependant elle impose des délais de livraison potentiellement longs surtout s’ils sont couplés avec des difficultés d’approvisionnement (ex. Matière première défectueuse, livraison retardée, etc.). Ce système logistique se rapproche de la méthode Kanban, initiée dans les années 1950 pour la production automobile japonaise à la demande. Cela évite les excès de productions, les mises en rebuts, les péremptions, et permet une personnalisation des produits du client. Il en résulte un niveau de stock bas et un coût de stockage réduit, peu de stockage intermédiaire dans le cadre de livraison « juste à temps » ou « JIT » (just in time).

A l’opposé on trouve la logistique à « flux poussé ». Il s’agit d’une méthode de production stratégique qui consiste à produire et stocker avant que le client ne passe commande. Cela impose à l’entreprise de prévoir ses flux de commandes, d’anticiper et de planifier les besoins de ses clients. Mais elle induit un impact négatif sur la trésorerie en augmentant les stocks (matière première, produits intermédiaires ou semi-finis et produits finis). Cela apporte par contre un service appréciable au client avec une disponibilité immédiate des produits.

Ces deux politiques « théoriques » sont bien sûr adaptées dans chaque entité industrielle en fonction des contraintes du marché et de la production. Beaucoup d’alternatives ou de solutions intermédiaires existent, avec par exemple, des stocks de produits intermédiaires, prêts à personnaliser ou dont le volume est moins important afin de réduire au plus les délais de livraison pour le client. Une réflexion globale sur les flux, les stocks tampons, les délais de livraison et de production est souvent porteuse de solutions efficaces en temps de crise.

2 – LE CHOIX DES PARTENAIRES ET DES ROUTES COMMERCIALES

 Les parties prenantes de la chaîne logistique sont multiples : expert logistique interne, assureur, affréteur, transitaire, compagnie maritime ou aérienne, stockeur, représentant en douane enregistré, etc.). Il importe évidemment de s’assurer de l’efficacité globale, même en période tendue. Pour les partenaires extérieurs un agrément de type ISO 9000 ou 28000, CSCP (Certified Supply Chain Professional) ou une autorisation d’opérateur économique agrée sont des gages de fiabilité. Une politique exigeante sur le choix des fournisseurs de transport est cruciale, mais l’efficacité doit être aussi vérifiée par des évaluations permanentes et des audits fréquentiels. En période de crise, il faut non seulement que vos partenaires soient fiables, flexibles et créatifs mais il faut aussi établir des cahiers des charges stricts, réalistes et, au demeurant, adaptables en période de tensions.

Le choix des partenaires de transport de marchandises est forcément lié au choix des routes commerciales. La route la plus courte en temps normal ne l’est plus forcément en temps de grève ou pénurie logistique. Pendant  la crise des gilets jaunes ou celle des routiers (1992 1996) par exemple, une société italienne souhaitant livrer en Angleterre a pu choisir avantageusement des partenaires empruntant des routes commerciales allemandes plutôt que françaises.

 

LA CRISE : UNE OPPORTUNITÉ POUR LE TRANSPORT DE MARCHANDISES

Si la crise est souvent un fléau dévastateur, elle peut devenir une opportunité pour les sociétés qui l’ont anticipée. Outre les voies d’amélioration évoquées précédemment, il en est une souvent négligée en période normale mais qui peut se montrer décisive lorsque les crises font rage, c’est le choix des emballages.

L’EMBALLAGE COMME OPPORTUNITE LOGISTIQUE ET COMMERCIALE.

Les emballages sont un maillon sensible de la chaîne logistique. Ils peuvent être classifiés selon leurs matériaux de construction, leurs fonctions, leurs performances, leur taille. On distingue habituellement deux grandes familles : les emballages primaires et les emballages secondaires.

emballage tournaire 3mLes emballages sont un maillon sensible de la chaîne logistique. Ils peuvent être classifiés selon leurs matériaux de construction, leurs fonctions, leurs performances, leur taille. On distingue habituellement deux grandes familles : les emballages primaires et les emballages secondaires.

Les emballages primaires représentent la dernière barrière entre le produit fini et l’extérieur, ultime défense de la valeur que l’entreprise transporte. Ils sont enfin la vitrine commerciale ultime et la source de protection du produit et de l’utilisateur en cas de produits sensibles. Bien choisi, il permet entre autres d’allonger la durée de vie, donc de vente du produit – argument très sensible en période de tension des transports.

protection emballage tournairePour regrouper et protéger les emballages primaires, on utilise un « emballage secondaire ». Il peut s’agir, par exemple, du carton multi-pack qui permet de contenir une ou plusieurs unités d’emballage primaire. Le choix de la solution globale (emballage primaire et secondaire) est important pour garantir l’intégrité de l’emballage primaire donc de la valeur commerciale du produit.

Enfin on trouve l’emballage tertiaire, souvent une palette composée d’emballages secondaires, solidarisés à la palette par un film rétractable ou des liens ou cerclage divers. C’est l’emballage de transport idéal pour les produits en quantités industrielles.

Le choix du type d’emballage est crucial mais celui  du  fournisseur d’emballage l’est tout autant.  S’il connait bien le produit et la chaîne d’utilisation, il pourra proposer des solutions complètes d’emballages primaires, avec les accessoires adaptés  et même les emballages secondaires adaptés. En termes de sécurité et de sérénité, c’est un réel avantage qui assure la préservation, la protection, la bonne présentation des produits  et le respect des contraintes réglementaires. Dans le cas de transport de matières dangereuses par exemple, le respect des homologations ONU est vital quel que soit le mode de transport retenu. Un camion, un avion peut être bloqué pour un défaut réglementaire et le produit débarqué.

D’autres prestations peuvent sécuriser les transports comme la traçabilité unitaire des emballages, le suivi de la pression ou de la  température au contact du produit. Ceci peut s’avérer utile en cas de stockage prolongé imprévu sur le tarmac d’un aéroport en période de grève.

Un bon emballage vendu par un fournisseur qualifié, bien informé de la chaine d’utilisation, c’est le gage de la solution globalement la mieux adaptée et capable de traverser les incidents logistiques. Ce ne sera cependant pas forcément la solution la plus économique…

 

MIEUX ABORDER LES CRISES DANS LE TRANSPORT INTERNATIONAL

Les périodes de crises génèrent des tensions fortes pour les entreprises ; elles agissent comme des révélateurs de faiblesses mais permettent aussi de se distinguer. En repensant et en adaptant sa stratégie logistique, en vérifiant chaque maillon de la chaîne, l’entreprise assure sa pérennité et rassure ses clients. Un seul maillon comme l’emballage, regardé comme non critique habituellement, apporte en cas de blocage une marge de sécurité non négligeable pour les produits sensibles notamment. C’est enfin le service au client qui est garanti, tout en ajoutant une valeur commerciale au produit, d’où l’intérêt de choisir un emballage adapté et un fournisseur fiable.

 

TOURNAIRE EMBALLAGE : UN PARTENAIRE DE CHOIX POUR LE TRANSPORT DE MARCHANDISES

Tournaire, fondé en 1833, est né avec les premiers distillateurs de plantes de Grasse, France. Le groupe a développé son savoir-faire avec l’évolution de l’industrie des parfums et en fonction des besoins spécifiques de ses clients.

Aujourd’hui, l’entreprise Tournaire met son expertise reconnue dans la conception et la fabrication d’emballages techniques de haute qualité au service des industries du monde entier. Disposant d’une gamme d’emballages en aluminium monobloc et en plastique coextrudé de 50cc à 32 Litres la plus complète du marché, Tournaire Emballage couvre des domaines variés comme la pharmacie, la parfumerie, l’industrie agroalimentaire ou encore la chimie de spécialités tout en maintenant un haut niveau de qualité, de service et de sécurité. Proche de ses clients et attentive aux saisonnalités de chaque secteur, Tournaire les accompagne tout au long de la chaîne logistique dans la gestion des flux, grâce à une gestion dynamique et optimisée des stocks.

L’identification des produits par étiquettes et codes barre assure la traçabilité de l’emballage, de la fabrication jusqu’à destination. Tournaire offre aussi un large choix de d’emballages primaires et secondaires adaptés aux différents modes d’expéditions (route, air ou mer). Par exemple, des protections ont été spécialement étudiées pour les groupages « Air/Mer »: suremballages, palettes et cartons renforcés.

Contactez aujourd’hui Tournaire Emballage pour plus d’informations sur l’emballage de vos produits et l’adéquation à votre chaîne logistique.

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